Phytothérapie

La phytothérapie est une pratique qui consiste en l’utilisation des principes actifs contenus et naturellement présents dans les plantes, à des fins préventives et/ou curatives. Elle se subdivise en deux branches : l’aromathérapie et la gémmothérapie.

Le savoir empirique en phytothérapie acquis par des siècles de pratique en font un outils de choix dans le cadre d’une prise en charge naturelle. Depuis, de nombreuses études scientifiques sérieuses et rigoureuses ont démontré leur grande efficacité et nous ont permis, à nous, thérapeutes, d’être encore plus pertinents quant à leur recommandation.

Nous sommes capables aujourd’hui d’affirmer scientifiquement que non seulement une plante aura des propriétés antivirales, mais sur quel virus spécifique elle aura le plus d’effet.

 

La phytothérapie est bien-sûr utilisée depuis des millénaires et les plantes constituaient jusqu’à récemment l’essentiel de nos traitements. En effet, à l’échelle de l’existence de notre civilisation, la révolution industrielle et les incroyables avancées qui l’ont accompagné sont extrêmement récentes !
Les antibiotiques, par exemple, n’ont été découverts qu’au début du XXème siècle et n’ont été réellement utilisés qu’à partir de 1941. Même dans notre pharmacopée actuelle, une grande majorité des médicaments sont dérivés, inspirés ou basés sur les plantes médicinales.

Le fonctionnement d’un médicament et d’une plante médicinale sont par ailleurs tout à fait différents : le médicament est synthétisé chimiquement et ne contient qu’un seul principe actif (pour soigner spécifiquement un trouble) ainsi que des excipients, dont le rôle est de transporter ce principe actif au bon endroit de l’organisme.

En d’autres termes, avaler un médicament revient à envoyer un camion de pompiers sur le lieu d’un incendie : le camion transporte et les pompiers, une fois arrivés sur place, éteignent le feu.

Une plante médicinale contient, quant à elle, un ensemble de principes actifs et aucun excipient. Lorsqu’ils sont mis en action, ces principes actifs fonctionnent en synergie et maximisent leurs effets mutuels. Ce mode de fonctionnement présente deux avantages majeurs : l’absence d’excipient équivaut à l’absence d’agents chimiques potentiellement nocifs pour nos organismes et la combinaison de plusieurs principes actifs engage un plus grand périmètre d’action.
Visualisez la feuille d’une plante médicinale, coupez la en 30 et imaginez que chacun de ces fragments travaillent de concert et dans tout l’organisme. Il est donc envisageable de soigner plusieurs troubles avec une seule et même plante.

 

Concrètement, il y a aujourd’hui 148 plantes médicinales inscrites et libérées (en vente libre) dans la pharmacopée française.On peut les trouver sous de multiples formes : tisanes, décoctions, teinture mère, macérats, comprimés, gélules, etc. Chacune a un mode de fabrication spécifique qui modifie la posologie, les temps de prises et la durée des cures.

« Si ça ne vous fait pas de bien, ça ne peut pas vous faire de mal » : SI.

 

Les plantes en vente libre ont bien évidemment fait l’objet de recherches certifiant leur innocuité, elles ne sont donc pas nocives. Toutefois, elles peuvent le devenir chez certaines personnes. A l’image des médicaments, les plantes sont soumises à des précautions d’emploi, voire à des contre-indications. Il est donc tout à fait déconseillé de les consommer sans l’avis d’un thérapeute ! De plus, le thérapeute pourra éventuellement rediriger vers une plante pour efficiente.

Attention : l’arrêt d’un traitement médical en cours pour le substituer à une plante de son propre chef ne doit jamais être une option ! Pour des pathologies diagnostiquées, je travaille de concert avec le médecin traitant dont je complète le travail.

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